

Les femmes de la communauté Otammari de Kassouala, un village de l’arrondissement de Tchaourou centre ont célébré en différé, le samedi 14 Juin 2025, la Journée Internationale des droits de la Femme (Jif). Réunies au sein de l’association “Tètchientè Ba Do”, elles ont marqué cet événement d’une pierre blanche à travers plusieurs activités. C’était en présence de la présidente de l’association “Tètchientè Ba Do” Julienne Natta, du Chef d’Arrondissement de Tchaourou centre, du représentant du maire de Tchaourou, du président de la Fédération des Associations des Ressortissant de l’Atacora-Donga résidant dans le Borgou-Alibori et les Collines (Farad) Sylvestre Mohamed Chafik N’tcha, du président de la Diaspora Otammari Parakou Valentin Tchétikoua et des femmes Bètammaribè sorties nombreuse pour la circonstance.
Daniel KOUAGOU
Les femmes de la communauté Otammari résidentes à Kassouala dans la commune de Tchaourou n’ont pas voulu rester en marge de la Journée Internationale des droits de la Femme (Jif) édition 2025. Elles ont célébré cet événement qui magnifie la gent féminine dans toute sa diversité autour des thématiques de grande portée.

Dans son discours, la présidente de l’association “Tètchientè Ba Do” a fait savoir que la présente cérémonie n’est pas seulement pour festoyer mais aussi et surtout pour mener des réflexions réelles sur les conditions de vie de la femme Otammari. «… il est indispensable de jeter un regard lucide sur les réalités que vivent encore de nombreuses femmes, ici à Kassouala comme ailleurs dans notre région. D’une part, les violences basées sur le genre — qu’elles soient physiques, morales ou économiques — continuent de briser des vies, souvent dans le silence et l’indifférence », a laissé entendre Julienne Natta. À l’en croire, la femme joue un rôle essentiel dans le foyer et plus encore dans la société. C’est pourquoi, elle a exhorté ses hôtes et toute la société en général à des actions plus fortes et concrètes pour renforcer l’éducation et l’autonomisation économique de la femme. « Une femme instruite et consciente de ses droits est mieux outillée pour éduquer ses enfants dans l’équité, le respect mutuel et l’ambition. Lorsque la mère est formée, elle peut encourager ses filles à poursuivre leurs études, à prendre confiance en elles et à croire en leur potentiel. C’est pourquoi investir dans l’éducation des femmes, c’est poser les fondations d’une société plus juste et plus prospère », dira-t-elle. Elle n’a pas manqué de saluer le soutien des hommes dans cette lutte pour l’égalité de genre.

À tour de rôle, les différentes autorités ont pris la parole pour saluer cette initiative qui est d’un grand intérêt pour les femmes. Tout en invitant les femmes Bètammaribè à l’union sacrée pour leur épanouissement, ils ont réitéré leur engagement et disponibilité à accompagner les initiatives de ces dernières pour l’atteinte des objectifs d’une société équitable et juste où les femmes se sentent épanouies.

De leur côté, les femmes sorties nombreuse ont également apprécié cette activité qui leur a permis sans doute de prendre conscience de certains enjeux pour leur propre bonheur. Ainsi, elles ont souhaité que cette initiative se pérennise afin d’impacter plus les bénéficiaires. C’est dans une ambiance chaleureuse que les manifestations ont pris fin et elles se sont données rendez-vous pour la prochaine édition qu’elles espèrent avec plus d’innovations.