
Une vingtaine d’élèves du collège privé Sɔmɔ de la ville de Parakou ont été initiés, du lundi 19 au vendredi 23 mai 2025, aux médias et à l’information. La formation a été donnée par les journalistes Cochimau Houngbadji et Loukoumane Worou Tchéhou, dans le cadre de la mise en œuvre du projet MéSociR.
Fiacre Kéface Dakodoui (Stg)
Des apprenants du collège privé Sɔmɔ de Parakou sont désormais mieux outillés pour la vérification des faits. Face aux fausses informations qui circulent partout, il est essentiel d’apprendre à repérer le vrai du faux. Cette formation du projet MéSociR aide les élèves à relever un défi majeur : comprendre les médias pour mieux s’informer et ne pas se laisser tromper.

En prenant la parole, le Directeur Nicolas Semilinko du collège privé Sɔmɔ a salué cette belle initiative qui a eu lieu dans son établissement. « Par rapport aux différents modules, nous nous sommes aperçus que c’est une bonne formation qui vise à donner à nos apprenants un certain nombre d’informations pour que désormais, leur comportement vis-à-vis des réseaux sociaux soit responsable », a-t-il fait savoir. Reconnaissant l’engagement des formateurs, il a souligné l’impact de la qualité de la formation. « Cette formation est d’une meilleure qualité car ce sont des professionnels qui dispensent les modules. Ils ont fait preuve de leurs connaissances en donnant aux apprenants le nécessaire tout en partageant leur expérience », a-t-il dit.

Cochimau Houngbadji rappelle l’objectif de cette formation. Selon lui, elle vise à éveiller l’esprit critique des élèves face à une production médiatique et de savoir ce qu’il faut faire pour ne pas tomber dans le piège de la désinformation. « Un programme bien établi combinant la théorie et la pratique a permis aux apprenants d’avoir une idée générale du fonctionnement des médias, de comprendre réellement ce qu’est une information, leur source afin de vérifier et d’identifier les fake news », a-t-il ajouté, marquant la rigueur mise tout au long de la formation. Il n’a pas manqué d’inviter les élèves à appliquer ces astuces pratiques afin de démentir non seulement les fausses informations mais aussi d’être les ambassadeurs auprès de leurs amis. À l’en croire, ils doivent transmettre ces savoirs et amener les autres à la prise de conscience, surtout par rapport aux fakes.

Gounou Mariano, élève en 2nde C, rappelle les différents thèmes abordés durant la formation. « Tout au long de cette formation, nous avons travaillé sur les différents types de médias, les fake news, le fact-checking, les informations, leurs sources et leurs catégories », a-t-il déclaré, en ajoutant que, « À travers les explications bien faites, accompagnées des rédactions et de l’amélioration de nos essais d’articles, cette formation me permettra de connaître les fausses informations, de lutter contre la désinformation et de rétablir la vérité sur les réseaux sociaux ». Bodjrenou Merveille, élève en 2nde A, donne ses impressions sur la formation. « Je suis très satisfaite car les formateurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour qu’on puisse comprendre et cela a été très facile pour nous », a-t-elle martelé, avant de mentionner que, « Cette formation me donne un plus dans mes études, dans mes connaissances et je pourrai mieux savoir utiliser les réseaux sociaux à partir d’aujourd’hui et reconnaître une fausse information ». Désormais, ces élèves sont bien outillés sur la désinformation, les fake news et sont capables de transmettre ces savoirs à leurs proches.
Il faut noter que cette activité est organisée dans le cadre du projet : Des médias pour une société civile renforcée (MéSoCiR) financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le consortium composé de la Fondation Hirondelle, la Fédération des radios communautaires et d’Ekôlab.