

Lasdel de Parakou a abrité le mardi 24 Juin 2025, une séance sensibilisation sur la promotionde paix. Organisée par Rahamatou dans le cadre du Programme d’Apoui pour l’Égalité de Genre (Paeg) phase 1, cette séance a rassemblé les femmes venues principalement du premier arrondissement de la cité des Koburu, du représentant du coordonnateur Union Progressiste le Renouveau (Up-R) du Borgou de Séidou Orou Gogounon, du facilitateur du projet Odilon Akpo, de quelques bénéficiaires du projet venues soutenir leur collègue et bien d’autres.
✍🏼 Fiacre Kéface DAKODOUI
« Femmes Ambassadrices de paix dans le premier arrondissement de la commune de Parakou », c’est autour de cette thématique centrale que s’est tenue cette séance de sensibilisation à l’endroit des femmes.

Dans ses mots introductifs, Rahamatou Yacoubou Djibrila a adressé ses mots de remerciements à l’endroit des autorités, des participants, des partenaires techniques et financiers ainsi que tous les participants. Elle a ensuite défini le canevas de la sensibilisation en deux étapes, une théorique et l’autre pratique.
À son tour, Odilon Akpo a présenté de façon succincte le projet. Selon lui, ce projet est né du constat du faible taux de représentativité des femmes, bien qu’elles représentent près de 52 % de la population. Ainsi, le présent projet a retenu 169 femmes ayant rempli les conditions établies dans les communes de Parakou, Tchaourou et Sinendé. Elles ont été formées en leadership féminin, prise de parole en public, conciliation de vie politique et celle familiale, ainsi qu’en gestion des conflits. Chacune est accompagnée par quatre coachs spécialisés en politique, médias, éthique et économie.
Séidou Orou Gogounon a, quant à lui, adressé ses mots de félicitations à l’endroit de la bénéficiaire. Parlant de la question de paix, il notifie que ce n’est pas seulement l’absence de guerre. À l’en croire, les femmes sont incontournables dans la question de paix car en tant que mère, elles assurent l’éducation, la formation et la sensibilisation de plusieurs générations. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il renchérit que, « là où la femme met pied, les disputes s’éteignent ». « La paix n’est pas qu’un rêve mais une décision. Ensemble, nous devons soutenir les femmes pour une paix d’inclusion sociale » a-t-il martelé appelant ainsi les hommes à promouvoir la paix à travers le soutien des femmes.
Abdoul-Fadel Bio Dogo, spécialiste de la méditation a co-animé un atelier de formation sur la méditation avec Rahamatou Yacoubou Djibrila. Selon eux, plusieurs types de médiation existent parmi lesquelles, l’on peut distinguer celle créatrice, rénovatrice, préventive et curative. Elle intervient comme facilitatrice, transformative, socio-antropologique et social. Puisqu’elle se présente sur plusieurs formes, il faut un processus clair pour régler à l’amiable ces conflits. Ainsi, il faut le libre consentement et la participation des parties prenantes, prise de contact et installation du cadre, expression des points de vue, identification des besoins, exploration des options et conclusion. Ils ont recommandé la reformulation , l’écoute active, le questionnement ouvert résumé, l’impartialité, la confidentialité afin de régler le litige sans prendre parti.
Des questions de poste politique, de foyer, de conflit entre locatrices ont été des sujets de pratique sur la question de médiation. S’appuyant sur la théorie du jour, les deux communicateurs ont su faire des propositions de processus de médiation et de réconciliation entre les parties en conflit. Puisque les conflits sont quotidiennement observés, chacun doit œuvrer pour le maintien de la paix. L’idéal type de ce maintien est la médiation.
Les hommes et femmes Parakois sont désormais outillés pour la prévention et la bonne gestion des conflits. Aujourd’hui, à quelques mois des élections, tout le monde est appelé à promouvoir la paix sur routes ses formes.