
La salle 22 de l’Université de Parakou a abrité ce jeudi 03 juillet 2025 une conférence de presse du lancement officiel de la journée de l’étudiant agronome. Organisée par l’Association des Étudiants de la Faculté d’Agronomie de Parakou (Aefap), elle a connu la présence du Doyen de la Faculté d’Agronomie (Fa) Professeur Valerien Zinsou, de la Présidente de l’Aefap Mariette Suanon, des chefs départements de la Fa, des communicateurs, des étudiants et bien d’autres invités.
✍🏼 Fiacre Kéface DAKODOUI
Faire des étudiants de la Faculté d’Agronomie (Fa) de l’Université de Parakou des responsables et entrepreneurs, tel est la vision des dirigeants de l’Aefap et les autorités de la Fa. C’est pour cette raison que cette conférence instructive a été initiée.

La Présidente de l’Aefap, Mariette Suanon a, avant tout, remercié les autorités décanales, les sponsors et partenaires pour leur accompagnement ayant contribué à la réussite de cette journée. Elle a également exprimé sa reconnaissance envers le comité d’organisation et tous les étudiants qui l’ont soutenu jusqu’à ce jour. Consciente des défis auxquels sont confrontés ses camarades, elle les a appelés à promouvoir l’excellence académique et l’entrepreneuriat.

Dans sa prise de parole, Amégnikin Valerien Zinsou, le Doyen de la Fa, a félicité la présidente et toute son équipe pour la réussite de l’événement. Mesurant la qualité des communications, il a invité tous les participants à y être pour plus s’informer. Vu que l’entrepreneuriat est étroitement lié à l’agriculture et donc à la Fa, il les a invités à poser des questions pour plus d’éclaircissement afin de pouvoir saisir les opportunités d’employabilité après ces conférences.

« L’entrepreneuriat agricole des jeunes : leviers et défis », tel a été le thème qu’a abordé le premier communicateur Valère Tadagbe. Dans sa communication, il est parti de son histoire pour instruire la jeunesse présente sur les lieux. Selon lui, il faut une combinaison de l’étude et du business pour pouvoir réussir sa vie professionnelle en tant qu’étudiant de nos jours. Pour cela, il a notifié que les formations, les stages académiques et professionnels peuvent renforcer les capacités de ces derniers. Connaissant les enjeux du numérique, il recommande le monde digital associé à l’entrepreneuriat. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a fait savoir que le téléphone est un moyen pour gagner sa vie. « Un simple téléphone peut vous aider à évoluer dans le monde digital car c’est un niche d’or » a-t-il martelé. En tant qu’un expérimenté en entrepreneuriat, il a invité les jeunes étudiants à se réveiller et d’opter pour l’économie circulaire afin de réussir sa vie.

Parlant du viol qui est le non accord de consentement mutuel avant l’acte sexuel, Valdye Gbaguidi, deuxième communicatrice a abordé les séquelles qu’il peut avoir sur le/la victime. À l’en croire, il y a des séquelles psychologiques, physiques, sociales et bien d’autres. Ces séquelles peuvent être interprétées par la dépression, des troubles de personnalités, des douleurs musculaires, des isolements vis-à-vis du public, de destruction de sa propre relation, la perte de mémoire, des idées suicidaires, des grossesses. Vu la diversité des perceptions autour de la question du viol, elle notifie qu’il se constate bien dans les relations que dans les foyers. Au regard de ce problème percutant dans la société de nos jours, elle suggère aux jeunes couples de toujours trouver un terrain d’entente avant les actes sexuels.
Virgile Erick Azando, le Vice-Doyen de la Fa et le troisième communicateur, a animé autour d’harcèlement sexuel en milieu universitaire. Autour de cette thématique, il a ressorti que l’harcèlement peut avoir lieu entre professeur(e) et étudiant(e) , enseignant(e) et élève, un haut gradé dans la société et son/sa subordonné(e). Se focalisant sur le cadre universitaire, il a rappelé la responsabilité de chacun dans un acte d’harcèlement, les sanctions que mérite chacun et comment s’en défaire. À l’en croire, les professeurs, les étudiants, les responsables, les autorités; les concernés et les complices doivent dès aujourd’hui commencer à se contrôler. « Les relations entre professeur(e) et étudiant(e) sont interdites » a-t-il notifié rappelant chacun à une prise de conscience. Pour mettre fin à ce problème en milieu universitaire afin que quelqu’un ne frappe les portes de la justice, il a donné quelques conseils. « Que les professeurs n’envoient plus les étudiantes, que les étudiantes ne séduisent plus les professeurs, que les responsables et autorités ne soient plus de complices » a-t-il dit appelant ainsi chacun à travailler pour que ce problème ne survienne plus dans l’avenir.
Cette conférence de presse a été non seulement un moment d’échange mais aussi un temps de réflexion sur les différentes thématiques de grande portée. Les participants et en particulier les étudiants présents sont désormais outillés pour réussir leurs vies professionnelles.